Tantra, de la sensualité douce au divin
La vie trépidante et stressante de notre époque peut parfois nous éloigner de notre corps, de nos sens, de nos sensations et donc de notre capacité à vivre pleinement. Le tantra, ou plutôt le néo tantra issu d’une philosophie et pratique spirituelle ancienne, offre une approche holistique pour cultiver une connexion profonde avec soi-même et les autres, et met notamment l’accent sur la lenteur, la douceur, la sensualité, la conscience et l’énergie.
Comment le tantra peut-il nous aider à développer une relation bienveillante à notre corps, à cultiver une sensualité consciente et à nourrir notre être tout entier ?
Le tantra considère le corps comme un temple sacré abritant notre essence divine. Il nous encourage à honorer notre corps, à l’écouter avec bienveillance et à reconnaître qu’il est un véhicule pour vivre pleinement notre existence. Cela commence par la douceur envers soi-même, en apprenant à prendre soin de son corps, à l’accepter tel qu’il est et à l’honorer sans jugement ni critique. Dans la vie de tous les jours simplement avec un automassage, un bon bain, des habits en tissu doux et agréable à porter, ou un temps à faire rien et juste écouter les sensations de son corps, ses sentiments et ses émotions.
La sensualité dans le tantra
La sensualité est un aspect clé du tantra, qui invite à une expérience profonde et consciente des sensations physiques, émotionnelles et énergétiques. Il s’agit de vivre pleinement le moment présent, d’apprécier les sensations et les plaisirs sensoriels sans jugement ni distraction. La pratique de la pleine conscience peut être un outil précieux pour réactiver et développer nos sens, être pleinement présent à chaque sensation, à chaque toucher, à chaque caresse, sans se laisser emporter par des pensées, des préoccupations ou des fantasmes.
Comme nous sommes des êtres conscients à la fois intelligents, spirituels, incarnés et sexués, le tantra nous encourage également à explorer notre relation à l’énergie sexuelle, qui est une manifestation de l’énergie primordiale, vitale, créatrice et universelle. Il s’agit de reconnaître et d’honorer cette énergie en nous, de l’éveiller et de la diffuser dans tout le corps et au-delà, en conscience, sans jugement ni tabou. Cela peut être réalisé par le biais de différentes pratiques, telles que la méditation, le yoga, la respiration, la danse, le regard, le toucher, le massage, la visualisation, l’ouverture et la connexion des chakras, centres d’énergie du corps.
Un principe essentiel du tantra est le profond respect de soi et des autres.
Il s’agit de reconnaître que chacun est unique, avec la conscience, les croyances, les besoins, les limites et les désirs qui lui sont propres, et de les respecter pleinement. Cela signifie également manifester et obtenir un consentement clair, conscient et explicite dans toutes les interactions, à fortiori quand elles sont sensuelles et sexuelles, et de toujours respecter les choix de l’autre sans se perdre. Le tantra nous apprend d’ailleurs à reconnaître, écouter avec bienveillance et respecter les signaux de notre esprit et de notre corps, et ceux de notre partenaire, à communiquer clairement sur les besoins et les limites qui en résultent, et à créer un espace de confiance, de légèreté, de plaisir et de joie.
Une autre dimension importante du tantra est la connexion profonde avec les autres. Il s’agit de cultiver des relations authentiques et nourrissantes basées sur la communication consciente, l’écoute empathique et la compassion. Le tantra nous invite à être présents et attentifs aux autres, à les voir et à les reconnaître dans leur essence la plus profonde, au-delà des apparences physiques ou des rôles sociaux.
La légèreté, la joie est également une composante clé du tantra.
Il s’agit de cultiver la joie d’être simplement vivant, la joie de l’instant présent, la joie de ressentir, la joie de la connexion avec soi-même et les autres. La pratique du tantra nous aide à libérer les blocages émotionnels, à éveiller notre cœur et notre corps au-delà de notre cerveau, et à embrasser la vie avec une attitude positive et joyeuse. La joie est contagieuse et peut enrichir notre relation avec nous-même et avec les autres, en nous permettant de vivre une sensualité et une connexion à la fois intense et empreinte de légèreté et de bien-être.
Le tantra n’est pas, ce que prétend sa réputation sulfureuse, une approche axée sur le seul plaisir sexuel. Il n’y a pas en tantra de norme, de pression ou de compétition pour atteindre un certain niveau de performance ou d’expérience ou un quelconque objectif. Chaque individu est unique et a sa propre mission, son propre chemin à parcourir, s’il le souhaite, car le tantra est une approche douce et bienveillante qui jamais ne force.
Le tantra, en tous cas le tantra que nous pratiquons et proposons n’est pas non plus une théorie ou un ensemble de techniques ésotériques réservées à de rares initiés après moult années d’apprentissage aride soumis à un gourou : il est une invitation à expérimenter, à explorer et vivre pleinement ; il est une approche holistique pour cultiver une connexion profonde avec soi-même, les autres et l’univers ; il met l’accent sur la douceur, la sensualité consciente, le respect et la joie ; il rend accessible une expérience numineuse personnelle du divin, entre conscience et énergie, entre Shiva et Shakti.
le Couple Vivant
Couple vivant ou relation ?
Faire couple n’est pas facile ! C’est une relation à deux, à trois en fait (soi, l’autre et la relation), qui est parsemée d’obstacles et de difficultés, mais ça en vaut la peine ! Car être en relation c’est travailler les attentes, les projections, les jeux de pouvoir …
Est-ce qu’être en relation c’est être en amour ?
La question n’est pas innocente et est loin d’être anodine ! Derrière se pose une autre question : quelle relation à l’amour dans le couple ? Car si le couple peut être une magnifique expression incarnée de l’Amour, il ne le garantit pas. Un état où deux êtres humains sont dans une quête continue de la découverte de soi et de l’autre, chacun dans son voyage de soi à soi à travers et avec l’autre. Cela demande de la conscience sur qui je suis (mes ombres, mes lumières, mes aspirations …), cela nécessite de l’envie de « voyage » (au sens de cheminer, aller découvrir des espaces inconnus), cela invite à prendre du temps (dans une société où la rapidité et la productivité règnent …).
Un chemin de passion, de conscience, d’envie, d’abandon !
On peut alors comprendre que le chemin n’est pas si facile. C’est une affaire de volonté ! Il est étrange, au 21ème siècle de dire cela … mais, OUI, ce n’est pas qu’une affaire de passion, d’attirance physique, d’énergies qui se parlent … c’est aussi une question d’envie, de labeur, d’abandon ! On n’est pas obligé d’avoir une vision aussi négative qu’Osho qui disait “A partir du moment où l’amour devient une relation, il devient un esclavage parce qu’il y aura des attentes, des exigences et des frustrations, et un effort de la part des deux côtés pour dominer. Cela devient une lutte pour le pouvoir.” Toutefois, on peut partager avec lui cette idée que l’amour est au-delà de la relation. L’amour invite à la connexion. L’amour est un état que l’on traverse à certains moments. L’amour est plus grand que soi, plus large que la relation …
L’amour est une voie vers le divin !
C’est au-delà de l’ego, cela nous dépasse. C’est l’accueil inconditionnel d’être à être. C’est un état où l’on peut se réjouir du et dans le bonheur de l’autre, où l’on peut se réjouir pour et avec l’autre sans attente, juste être en amour. Être en amour n’est donc pas si aisé ! Cela implique d’accueillir l’autre comme il est, se réjouir pour l’autre, vivre sa vie sans attente, mettre de côté son ego … C’est donc une voie vers l’éveil ! La relation, elle, renvoie à l’ego, à l’être en chemin qui fait ce qu’il peut, là où il en est avec ses névroses. Une relation où deux âmes se rencontrent, fusionnent et défusionnent en une entité Autre, où deux esprits se connectent et parfois atteignent un état de plénitude, où deux cœurs peuvent battre en parfaite harmonie l’espace de quelques instants. Cela est possible, certes, mais cela est fugace ; la connexion existe à un moment donné. Être en relation d’amour, c’est cheminer vers l’acceptation, où chacun peut être accepté tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Avec des différences d’opinions, de goûts, de choix, de valeurs. Cela demande, encore une fois, un travail sur soi … C’est accepter une communication, où les deux sont en mesure de s’exprimer librement, de trouver les mots justes pour exprimer ses sentiments, ses émotions ou ses besoins et les faire comprendre. Dès lors qu’on rentre dans la gestion des conflits et des tensions, on est dans la relation non connectée au plus grand que soi … En revanche on peut, par amour pour l’autre ou par amour pour soi, se décaler, prendre du recul, et alors on chemine vers soi ! Car si la relation peut enfermer le couple, elle peut aussi amener l’individu qui le souhaite à se découvrir. C’est comme un processus qui permet d’aller vers SOI.
Un moyen de savoir qui je suis
Et si j’accepte que la relation que je vis est un moyen de savoir qui je suis alors je peux aller vers
- Une relation de confiance, où chacun sait que l’autre peut être présent pour l’écouter, l’accompagner, l’aider s’il en fait la demande, quelle que soit la situation.
- Une relation de croissance, où les deux sont constamment en chemin, en questionnement, et cherchent à se perfectionner eux-mêmes et le couple.
- Une relation sexuée et sexuelle, où les deux se complètent et s’expriment librement et sans honte, où l’union des corps est un acte sacré, corps et âme en une entité autre. Où chacun est responsable de son propre désir et plaisir, et en même temps à l’écoute et dans le respect de l’autre, de son désir et de son plaisir.
- Une relation entre deux êtres conscients et émotionnels, où chacun arrive avec ses peurs, ses angoisses, ses colères, ses frustrations, les exprime et les gère.
- Une relation où chacun des deux peut être heureux, et les deux heureux ensemble, partageant des moments de plaisir, de tensions, de joie, de tristesse, de rire, de vulnérabilité, de colère, de tendresse, de rien, de rien.
- Une relation enfin où deux êtres peuvent parfois se rencontrer, deux âmes se connecter entre elles et à plus grand qu’elles et atteindre un état de plénitude, une bénédiction, une expression du divin incarné sur Terre.
Et une des façons de rencontrer ce SOI, c’est de le rencontrer dans une relation … Je suis vivant.e, le couple est vivant, en construction. Et toi ? A quel moment es-tu en relation ? A quel moment es-tu en amour ? Bonne réflexion …
Le Tantra : Tradition ou Révolution ?
Origines du Tantra
Plus ancien que les toutes les religions, plus précurseur que tous les systèmes de développement personnel existants, entouré de mystère, de craintes, et de confusion … que vient nous dire au juste ce petit mot chargé à bloc : TANTRA ?
Pour beaucoup, le Tantra est associé à l’érotisme, au Kama Sutra, à la sexualité sacrée, à l’orgasme cosmique, à une manière plus exotique de faire l’amour. Et c’est souvent notre désir d’améliorer notre vie sexuelle qui nous attire vers le Tantra.
Ce désir a fait naître de nombreuses formations de Tantra orientées vers la sexualité et la relation amoureuse (deux choses bien différentes !). Dans le cadre de ces formations, nous pouvons nous occuper de nos blessures et de nos tabous sexuels, rencontrer des hommes et des femmes prêts à un échange plus ouvert et authentique, explorer et guérir la relation entre les hommes et les femmes, découvrir en abondance des partenaires du sexe opposé pour mieux comprendre celui-ci, faire la fête, et plus si entente. C’est déjà pas mal !
Rapidement, cependant, le Tantra prend une dimension plus profonde, plus fascinante et encore plus puissante : il vient toucher au sens même de notre existence.
En effet, à partir de la libération du plaisir de nos sens, une grande remise en question se met en marche : remise en question de toutes les religions conventionnelles répressives de la féminité et de la joie de vivre, de toutes les structures politiques, sociales et familiales basées sur le pouvoir et l’autorité, de toute l’éducation axée sur le contrôle de l’élan vital et sur la peur. Bref, une révolution fondamentale s’amorce en nous et nous quittons les chemins battus à la recherche d’une humanité plus vraie, plus riche et plus aimante.
Et nous nous intéressons alors aux racines plus anciennes du Tantra. Le Bouddhisme tantrique est la branche la plus ésotérique et la plus secrète du Bouddhisme, la voie la plus rapide vers l’Illumination. Contrairement aux pratiques religieuses et spirituelles qui prônent l’ascèse, la négation du corps et la sublimation du désir, le Tantra utilise la force du désir comme tremplin spirituel. Et qu’il y a-t-il de plus puissant en nous que le désir, sous toutes ses formes ?
Tantra, désir et extase
En pratiquant le Tantra, nous découvrons que notre corps est un impressionnant réservoir d’extase, que l’extase est notre nature même. Beaucoup d’entre nous avons été coupés de notre capacité extatique et orgasmique dès les premiers jours de notre existence, dans la souffrance de nos mères qui n’ont pas su nous ouvrir à l’extase du nourrisson bien aimé. Qu’à cela ne tienne : nous pouvons restaurer l’extase en nous.
Et voici quelques clefs de l’extase :
• La détente,
• La confiance,
• La respiration : l’histoire d’amour entre le Yin et le Yang dans notre souffle,
• La présence à notre ressenti, à nos sens,
• L’écoute attentive des impulsions de notre corps,
• Dire OUI, embrasser pleinement tout ce que nous offre l’instant,
• Le détachement,
• Le non-jugement,
• Le jeu,
• L’ouverture à ce qui est, plutôt que la poursuite d’un objectif.
Et la compassion
Il manque à cette liste une composante essentielle de l’extase sans laquelle la démarche tantrique n’a pas de sens, ni de résultats durables. Il s’agit d’une notion très étrange pour notre individualisme occidental : c’est la compassion, le désir d’aider tous les êtres. C’est cette immense ouverture du coeur, cette union intérieure avec tous les êtres, qui fait de nous des gardiens du monde. Elle révèle le Divin en nous.
Ainsi, à partir de notre curiosité et de notre désir sexuel, nous voyageons par les voies tantriques jusqu’aux plus hautes réalisations spirituelles, guidés par notre élan vital et notre nature extatique qui ne demande qu’à émerger. La voie du Tantra est intense, rapide, joyeuse, courageuse et surprenante. Venez la vivre !
Mercedes Andany Enseignante de Tantra à Genève Certifiée par l’Institut Skydancing
Tantrisme : une pratique spirituelle plus que sexuelle par Agathe Mayer
Le tantrisme est souvent associé à la sexualité et le fameux orgasme tantrique est souvent cité en exemple. Pourtant, le tantrisme est avant tout une démarche philosophique et spirituelle destinée à mieux se connaître et ainsi donner du sens à nos expériences.
Explications de Laurent Lacoste, enseignant de tantra :
Le tantrisme, une démarche d’acceptation
Le tantra est une appellation occidentale de pratiques qui regroupent plusieurs philosophies et spiritualités hindouistes et tibétaines. En Europe, le tantra est associé à des techniques de thérapies psychocorporelles, mais c’est surtout une démarche dont l’objectif est d’apprendre à mettre de la conscience dans nos expériences.
Pratiquer le tantra, c’est découvrir ses limites – qui correspondent souvent à des conditionnements sociaux-culturels et familiaux – à les dépasser et à trouver un chemin en adéquation avec soi-même.
Le tantrisme sexuel, fantasme occidental
Si cette discipline séculaire séduit autant dans nos contrées occidentales, c’est avant tout pour « pimenter » les ébats sexuels ou simplement pour en découvrir des aspects méconnus et donc relancer une libido en berne.
« Les sujets concernant la sexualité y sont abordés mais n’en sont qu’une des facettes. Notre sexualité n’est que le reflet de notre être et l’observer, c’est s’observer » explique Laurent Lacoste.
Car effectivement, dans le tantra, la sexualité est sacrée. Pour pratiquer la sexualité tantrique, il est essentiel de bien connaître son corps et ses désirs, afin de pouvoir, à terme, mettre de la conscience dans notre sexualité. L’objectif ? Etre dans une relation hors performance et dans un abandon de soi. Et pour en arriver là, pas de mystère, ça se travaille !
Ces expériences et ces protocoles font souvent appel au bon sens que l’on a perdu. Et ce travail sur les énergies sexuelles va nous apprendre que le désir nous appartient et que nous sommes les créateurs de nos propres désirs.
Mieux se connaitre pour mieux s’accepter grâce au tantra
Car effectivement, le tantra, c’est avant tout une démarche personnelle d’acceptation de soi, des autres et de la vie, avec, en toile de fond,
l’objectif d’atteindre ses émotions, de les comprendre et de vivre avec.
«Nous organisons des stages durant lesquels les participants apprennent à s’adapter à la proposition de la vie et à respecter leurs limites. Il n’est pas si facile de connaitre ses limites, d’apprendre à les exprimer. C’est pourtant à partir de là que l’on peut arriver à créer sa sécurité intérieure», rappelle Laurent Lacoste.
Pendant une soirée de tantra, Laurent Lacoste propose des exercices qui mettent en exergue ce qui lie nos rapports aux autres.
Analyser son rapport à l’autre
Dans l’un des exercices proposés, chaque participant doit choisir un partenaire avant même de connaître la nature de l’exercice en question.
Dans un premier temps, le participant est amené à comprendre pourquoi il a fait ce choix :
(a-t-il choisi son partenaire sur des critères physiques ? Si oui lesquels et pourquoi ? etc.).
Ensuite, l’exercice consistait en une mise en contact : cela pouvait être en se regardant le plus longtemps possible dans les yeux, en se faisant un massage…Toutes les propositions sont facultatives. Et s’ils ne sont pas à l’aise, les participants peuvent ne pas prendre part à l’exercice.
Mais, il est essentiel qu’ils comprennent pourquoi.
Ainsi, le tantra se présente comme un soutien dans le rapport à autrui en nous aidant à comprendre les liens qui nous relient avec les autres et à analyser les mécanismes que l’on met en place par défense, par peur ou par habitude.
« Ce qui m’intéresse, c’est de partir à la découverte de soi et d’observer mon comportement avec l’autre, confirme Thibaut, 24 ans, nouvel adepte. J’aime l’idée que cela soit une démarche expérimentale plutôt que théorique pour vivre des expériences et observer ce qu’elles peuvent nous apporter au quotidien ». Pour Magali, «le tantra est un chemin qui te conduit à être raccord avec ce que tu as envie de vivre, une trajectoire d’alignement entre ton âme, ton coeur et ta sexualité ».
Le tantrisme, un sens à la vie
« Le tantra offre des expériences qui vont jouer sur la limite de l’intimité avec les autres, le rapport des hommes aux femmes et vice versa »,
rappelle Laurent. L’objectif : accepter que la liberté est propre à chacun, que l’autre est libre autant que je le suis. «Ce travail de mise en confiance va impulser de la fluidité dans les relations, permettre de dénouer la parole, et comprendre ce qui se passe dans le corps » détaille l’enseignant de tantra. « Depuis que je suis des stages de tantra, j’ai changé la façon dont je me positionne par rapport aux autres. J’ai pris conscience que j’ai le choix d’accepter, d’oser dire les choses, d’affirmer mes choix, de respecter l’autre en me respectant », souligne Thibaut.